Un trait d'union entre nous

Irlande


Tous les étrangers qui ont eu l’occasion de visiter l’Irlande le savent : l’accueil irlandais n’est pas un argument publicitaire vide de sens. Les Irlandais cultivent naturellement le plaisir de l’accueil. Et même si, avec l’enrichissement rapide de ces dernières années, l’âme celtique a ses faiblesses, elle n’est pas soluble dans l’argent. Simplement, ce n’est pas en voyageant de ville en ville qu'on la découvre : il faut parcourir les recoins de l’île, visiter les villages cachés et les péninsules sauvages, pour trouver, au détour d’un gaeltacht (zone où l’on parle la langue gaélique), la vraie chaleur humaine de la verte Erin. Si l'Irlande est restée aussi humaine, c’est sans doute parce qu’elle a beaucoup souffert autrefois. Ce pays magnifique, où les paysages ressemblent à des gravures romantiques du XIXe siècle, est peuplé de fantômes. On est confronté à ce passé toujours présent dès le premier pub, à la première chanson. Dans certains milieux, on constate cependant une volonté de se tourner vers l’avenir. L’Irlande est aujourd’hui un « tigre celtique » l’un des plus riches pays d’Europe, une économie libérale, un pays jeune et moderne. Si la mentalité, autrefois très conservatrice, s’est assouplie, l’Irlande reste un pays de valeurs fortes. Le soleil brille à travers la pluie, les buveurs de bière ont de l’esprit, les ballades tristes débouchent sur des gigues déchaînées... Et si, de la plupart des contrées que l’on visite, on rapporte des souvenirs, c’est plutôt un peu de soi-même qu’on laisse en Irlande... Car, peu importe sa patrie, l’Irlande est celle du cœur.

 

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